En 2004 et 2005, nous avons été invité, Jean-Jacques Fdida et moi-même,
à venir raconter au Yémen par le biais de l’Institut Français.
Nous avons fait une proposition pour ouvrir des stages ouvert à des étudiants apprenant la langue française.
A chaque fois, nous avons eu une quinzaine d’étudiants, très motivés et nous avons pu mettre en place des spectacles de contes avec traduction simultanée en arabe.
Nous avons joué devant un public essentiellement yéménite, c’était comme un concert de rock, tant les réactions étaient vivantes et nombreuses au fil des histoires.
Une pensée pour ces étudiants, certains disparus, la santé, la guerre.
Une pensée pour cette ville Sanaa aujourd’hui en partie démolie.
Francine Vidal